WATERHIP DOWN – Richard Adams – Roman – 1972
Il en faut de bons yeux pour voir le monde vu d’en bas. Une campagne anglaise, une garenne de lapins, une terrible menace. L’instinct animal ne trahit pas : l’exil s’impose pour les plus avertis.
Au fil des pages de Watership Down, Richard Adams nous plonge dans une odyssée à quatre pattes de champs et de forêts, de rivières aussi – car il en faudra bien du courage à Hazel ses compagnons pour franchir les torrents, où la nature est sensations. L’émotion, les lapins en ont, peu. Comment percevoir le paysage quand les épis de blé plafonnent votre horizon ? Le bruit, l’odeur sont ici partout, au gré du voyage et des rencontres avec les autres animaux, renards, mulots et mouette, et même les puissants hommes et leurs « bâtons blancs dans la bouche ».
Mais dans leur terrier, les lapins peuvent dormir sur leurs deux longues oreilles ; Shraavilshâ, l’ancêtre de tous les lapins, veille sur eux.
Critique rédigée par Edouard.